Gérard Larcher, président du Sénat, m'a écrit.
Je lui ai répondu.
Monsieur le Président,
Je vous remercie de votre lettre du 12 juillet.
Vous nous proposez de faire part de ce qui nous paraîtrait favorable à une bonne organisation du territoire
Il me semble que de grandes communes (« nouvelles »)*, des régions (région métropole pour Paris, Lyon, Marseille…), l’État, devrait suffire à satisfaire les besoins des citoyens et le bon fonctionnement du pays.
Les temps changent, la technologie n’est plus hippique mais numérique, la dette est lourde, tous les services « manquent de moyens », tout me paraît pousser à une simplification drastique et à la quête d’efficacité.
Il ne m’échappe pas que cela pourrait faire de la peine à des élus et à de hauts fonctionnaires, mais ce n’est pas très grave.
La « proximité » à laquelle aspirent nos concitoyens, pour ce que j’en observe, est celles des cent mètres autour de leur demeure ou de leur lieu de travail, où ils veulent vivre en paix, et bénéficier de services ; ce n’est pas de résider à moins de 1,5 kilomètre de la mairie.
Respectueusement vôtre,
Hervé Lièvre
1er maire adjoint de Chaville
Conseiller territorial de Grand Paris Seine Ouest.
* des savants sauront dire le nombre d’habitants ou d’hectares minimum et maximum —disons quatre ou cinq cents grandes communes nouvelles (dont les maires pourraient d’ailleurs être, institutionnellement, « sénateurs maires »).