Nos dépenses publiques sont de 57% du PIB —un tout petit peu moins que le Danemark[1]
Nous sommes les premiers pour les dépenses sociales publiques en pourcentage du PIB[2] 400 milliards d'euros.
Nous avons le plus grand nombre (24 %) de fonctionnaires par rapport à la population active de tous les pays membres de l’OCDE (en moyenne, 15 %)[3].
Mais la police, l’armée, la justice, l’hôpital, l’école, l’université, la SNCF, et quelques autres « manquent de moyens » …
Et nous avons entre 5 et 9 millions de pauvres selon la définition adoptée[4] ; et 3 à 5 millions de chômeurs selon comment on les compte[5]
Le toujours plus d’impôts, de taxes, de fonctionnaires, de dispositifs sophistiqués (RSA), de cotisations... est-il la bonne voie ?
Nos élites dirigeantes sont-elles assez intelligentes (je ne parle pas de leurs succès universitaires qui sont généralement admirables), imaginatives, audacieuses ? Ont-elles les qualités nécessaires à la résolution des problèmes qui se posent à nous[6] —collectivement et « en situation », car, un par un, et en tête à tête, la plupart de ces brillants ont des idées sur ce qu’il faudrait faire ?
[1] http://www.oecd.org/fr/gov/budgetisation/
[2] http://www.oecd.org/fr/social/depenses.htm
[3] http://www.atlantico.fr/decryptage/et-chiffres-tomberent-toujours-plus-fonctionnaires-en-france-comparaison-dans-detail-avec-que-font-nos-voisins-europeens-nicolas-1052936.html
[4] http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/taux-pauvrete.htm & http://www.inegalites.fr/spip.php?article270
[5] http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=14 & http://www.alternatives-economiques.fr/trois-ou-cinq-millions-de-chomeurs_fr_art_1266_66173.html
[6] Bien que H. Queuille m'a appris qu’« Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »